Je ne sais plus qui j’ai face au miroir
Juste me reviennent sous ce porche galant
Ces baisers fous outre passants
Notre amour à jamais s’efface ce soir
Tant de fois quittée, en ce printemps mourant
J’enterre ce corps dans ses sillons
Je couds mon antre à perte d’horizon
Et claque la porte à l’été naissant
Je balance mes secondes de pleurs en déboire
Mes mots m’ont dépassé, ils ont escaladé
Le mur du son pour s’entasser et me murer
Etouffant ce que murmurait mon cœur mis noir
Je soude le bonheur à nos bouches vermeilles
Quand nos couleurs se caramélisaient
Pour fondre en douceurs étoilées
Nos hum heures et bailler aux corps miels.
J’ai pris le temps à nos désordres de cœurs
Jouer des équilibres, vibrer sur cette corde
Mais notre amour avait des elles de peur au corps
Notre ile a coulé, dans une virée à toutes douleurs
Et volé les plumes des rêves fragiles
Conflits ancrés au sens noirs de nos vaines
Le fleuve amour n’a pas changé de veines
Toujours ces maux ont trahi ces faciles
Comment dire adieu au diable qui se faux file
Fuir le précipice de nos idées à sang
Mourir aux mots de ton canon
Dans ton esprit de force née
Tu es là dans ma vie
Main dans la main